Tu crois que la bière post-séance c’est juste une petite récompense innocente ? Spoiler : ton corps, lui, il n’applaudit pas.
1. L’alcool flingue ta synthèse protéique
Quand tu bois, l’alcool diminue la capacité de tes muscles à utiliser les protéines pour se réparer et grossir.
Une étude a montré qu’après un effort, la synthèse protéique musculaire chute de 24% si tu combines alcool et protéines. Autrement dit, ton shaker passe un peu à la trappe.
2. Testostérone en chute libre
Ton taux de testo, c’est un peu l’essence de tes gains. L’alcool, surtout en excès, le fait plonger. Moins de testo = moins de masse maigre, plus de gras qui s’installe tranquillou.
3. Hydratation : la double peine
L’alcool est diurétique, donc tu pisses plus = tu te déshydrates.
Résultat : performance qui baisse, récupération plus lente, crampes qui débarquent. Et non, boire “un verre d’eau entre deux bières” ne rattrape pas la casse à 100%.
4. Le sommeil, saboté en douce
Tu crois que tu dors bien après quelques verres ? En vrai, ton sommeil profond et réparateur est réduit. Donc tu récupères moins, tu construis moins de muscle, et tu te réveilles éclaté.
5. Alors, faut tout bannir ?
Pas besoin de vivre comme un moine tibétain. La clé, c’est la modération :
- Un ou deux verres de temps en temps ne détruisent pas tes efforts.
- Mais si tu transformes chaque week-end en tournée générale, attends-toi à freiner tes progrès.
👉 En gros : l’alcool, c’est comme mettre du sable dans le moteur. Ça peut encore rouler, mais tes performances et tes gains prennent cher. Si tu veux vraiment progresser, garde les grosses cuites pour les grandes occasions… et accepte que ça aura un prix.
Sources
- Parr, E. B., Camera, D. M., Areta, J. L., Burke, L. M., Phillips, S. M., Hawley, J. A., & Coffey, V. G. (2014). Alcohol ingestion impairs maximal post-exercise rates of myofibrillar protein synthesis following a single bout of concurrent training. PLoS One, 9(2), e88384.
- Sarkola, T., & Eriksson, C. J. P. (2003). Testosterone increases in men after a low dose of alcohol. Alcoholism: Clinical & Experimental Research, 27(4), 682–685.
- Rohsenow, D. J., & Howland, J. (2010). The role of beverage congeners in hangover and other residual effects of alcohol intoxication: A review. Current Drug Abuse Reviews, 3(2), 76–79.
- Vitiello, M. V. (1997). Sleep, alcohol and alcohol abuse. Addiction Biology, 2(2), 151–158.